C'était un simple spam. Un courriel non attendu et pourtant tant désiré. L'annonce que mon premier roman allait être publié. L'étonnement, puis juste après, l'appréhension. On y était enfin...
Il faut beaucoup de patience pour mener à bien un roman. Qu'il soit le premier ou le 150e. Quand on se lance enfin (je raconterai prochainement comment je procède de mon côté), on ignore totalement combien de temps nous allons passer en compagnie de ce travail en progression constante. Plusieurs semaines, mois, années parfois. Sans compter le processus de maturation, de relecture, de corrections, de réécriture, de recorrections et ainsi de suite.
Il faut aussi une sacrée dose d'inconscience (et de prétention) pour se dire que ce que l'on a écrit, que cette histoire que l'on a fini par terminer, vaut la peine d'être lu par d'autres personnes que soi et son entourage proche. Et donc mériterait d'être publié et diffusé au plus grand nombre.
Il faut ensuite une énorme dose de courage une fois que tout est enclenché, qu'une fois qu'une maison d'édition vous accueille en son sein. Le courage d'être livré en pâture, même si c'est de notre propre souhait. Encore quelques petites semaines et je serai dans l'arène. Puissent les spectateurs lever leur pouce vers le haut. Pas tous non plus quand même, rien de pire que l'unanimité.
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